La compatibilité SCORM: réalité et fiction

Depuis 4 mois, Speechi est compatible SCORM. En français, cela veut dire que les présentations Speechi que vous créez peuvent être intégrées dans une plate-forme LMS (“Learning Management System”), lui aussi devant être à la norme SCORM. La plate-forme est en fait un serveur qui va communiquer “automatiquement” avec Speechi, ce qui fait que le suivi des manipulations des élèves seront “automatiquement” remontées vers le professeur (ou toute personne chargée du suivi en entreprise).

Typiquement, donc, il est possible d’aggréger automatiquement des informations du style:

  • combien de temps telle personne a-t-elle passé sur telle ou telle présentation (temps passé)
  • quelles diapositives a-t-elle regardé
  • quels sont ses résultats (résultats des quiz insérés dans les présentations Speechis) ?

Ci-dessous la façon dont vous réglez ces paramètres de suivi dans Speechi (à travers l’onglet “SCORM”) et ce que ça donne dans la plate-forme serveur MOS (“Mind On Site”).

Vous noterez que j’ai le plus souvent mis le mot “automatique” entre guillemets. En effet, lorsque nous avons développé la fonction SCORM, nous nous sommes rendu compte qu’en dépit du caractère soi-disant normalisé de cette fonction, nous avions des adaptations (mineures certes) à réaliser pour chaque plate-forme nouvelle. Par exemple, la plate-forme Blackboard, la plate-forme MOS, la plate-forme open source Claroline ne respectent pas exactement le même standard et pour que nos Speechis soient compatibles, nous avons dû effectuer des adaptations spécifiques, pour chaque plate-forme, avant que tout ça fonctionne de façon REELLEMENT automatique pour l’utilisateur !

J’imagine les problèmes que ça crée pour des concepteurs multimedia sur mesure qui doivent concevoir du contenu à la norme SCORM…

(1) commentaires pour "La compatibilité SCORM: réalité et fiction"

  1. Nous nous sommes tant scormifiés

    […] Je dois admettre que la fonction SCORM est de plus en plus demandée par nos utilisateurs, universités et entreprises confondues, en débit de mes nombreux et anciens doutes sur le sujet. […]

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