Les entrepreneurs finissent mal, en général.

Sur un plan purement personnel, la vie de Steve Jobs est, pour les français que nous sommes, une caricature du destin d’un patron aliéné par le travail. L’inventeur Steve Jobs, chassé de son entreprise en 1987, et revenu ensuite par la grande porte à la tête d’Apple, a cultivé à l’extrême l’obsession de l’effort, du secret, du contrôle, du pouvoir.

Sa réussite est exceptionnelle ; sa mort manque singulièrement d’originalité. Steve Jobs est décédé bien entendu d’un cancer- maladie emblématique, avec la crise cardiaque, de tous les entrepreneurs et cadres supérieurs.

Il y a tout juste un mois, se sachant depuis longtemps condamné, il était encore aux commandes d’Apple – tout ceci nous paraît tout à fait étrange en France, où l’augmentation du nombre moyen d’années de retraite à vivre est considéré comme un acquis social, un progrès voire comme un droit imprescriptible de la personne humaine.

Américain d’inspiration libérale, Steve Jobs ne parlait évidemment pas à son sujet d’aliénation par le travail, mais de réalisation personnelle– souvent les deux versants d’une même réalité. Sa vie est bien connue : le principal défi des nombreux biographes à venir de Citizen Jobs sera de nous apprendre de quel « Rosebud » il s’est chauffé.

Sur un plan professionnel, Steve Jobs – et Apple – nous laissent dix leçons – ou principes – originaux et parfois paradoxaux.

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