Nul robot n’est prophète en son pays

La semaine dernière, Simon Jacquot, qui est de plus en plus à Speechi ce que Philippe de Dieuleveut était à « La chasse au trésor », a traversé la Méditerranée accompagné de sa fidèle armée de robots. Objectif Tunisie. Tout s’est très bien passé (on déplore cependant quelques pertes collatérales de piles). L’important, ce qu’il faut retenir de ce périple, c’est que les méthodes pédagogiques que nous avons développées vont être généralisées à court terme partout en Tunisie.

Un petit pas pour le robot, un grand pas pour la pédagogie

Comme vous le constatez sur les photos ci-dessous, le voyage s’est effectué dans des conditions tout à fait extrêmes. Simon nous a envoyé quelques photos où les robots, tout étonnés, découvrent les plages et les monuments tunisiens (plage de Souss).

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L’éducation nationale

Le plus important était d’exposer notre méthode pédagogique à l’Education Nationale tunisienne. Nous avons pu rencontrer tous les inspecteurs en charge du sujet au Crefoc de Sousse et les former. Je rappelle que le cursus développé pour l’Education Nationale comprend une trentaine de thèmes de robots tirés de notre environnement quotidien (robots chiens, robots industriels, voiture intelligente). L’avantage de notre offre est qu’elle est “clé en mains” et généralisable sans délai : elle peut être utilisée tout de suite par les enseignants.  Cet enseignement, simple, riche et concret, sera mis en œuvre dans les écoles tunisiennes.

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Les tests en situation de la pédagogie

Il ne suffisait pas d’en parler, il fallait aussi la voir. Nous avons aussi pu non seulement exposer mais démontrer la méthode Algora auprès d’une classe pilote (Centre de l’enfance à Tunis). Une journée d’initiation à la robotique, correspondant à notre livret 2.1 a été tenue – avec en prime une course des robots pour finir auprès d’une vingtaine d’enfants.

Les robots chiens ont montré patte blanche à la douane

Dans quelle catégorie douanière placer nos robots pédagogiques ? Question visiblement très ardue, qui aurait pu retarder l’arrivée de Simon sur le territoire tunisien. Une démonstration poussée des fonctionnalités a été nécessaire et finalement, les douaniers ont tous été convaincus qu’il n’était nullement nécessaire de mettre les chiens en quarantaine. (Certains auraient bien voulu en adopter un, mais ce n’était pas possible cette fois-ci).

 

Remerciements

Je m’associe à Simon pour remercier encore un fois notre partenaire, Tunisie Didact, qui a effectué un énorme travail de préparation et d’organisation auprès des organismes tunisiens. Un énorme merci pour la qualité de leur accueil à Mohamed Elmabrouk et Yacine Ben Dhiaf. Tous ces exposés, ces sessions de démonstration, ces cours pilotes, ont été effectués en à peine 4 jours, la qualité des échanges a été extraordinaire et tout va beaucoup plus vite qu’en France et nécessite moins d’efforts – sans doute sommes nous plus rodés aujourd’hui qu’il y a un an mais il y a aussi beaucoup moins d’inertie là bas. Nul robot n’est prophète en son pays.

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