Revue de presse d’été sur le tableau interactif (1)

NumeramaDe retour de (trop) longues vacances… Une petite revue de presse sur ce qui s’est dit sur le TBI cet été.

Le plus important est sans doute cet article du New York Times, commenté par Numérama (L’informatique à l’école aide-t-elle à mieux enseigner ? Pas si sûr).

Le district de Kyrene (Arizona, USA), un des comtés “pilote” aux USA pour l’utilisation des nouvelles technologies, vient d’évaluer quantitativement leur impact sur le niveau des élèves. Et le résultat est strictement nul. Au-delà de l’enthousiasme réel suscité par les nouvelles technologies, on ne constate pas d’amélioration du niveau. Ces études sont intéressantes parce que ce sont les seules études à la fois indépendantes (99% des études dont vous entendez parler sont inspirées par les constructeurs) et réalisées avec un minimum de rigueur statistique.

En France, on doit s’inspirer de ces études pour évaluer de façon rigoureuse l’intérêt des nouvelles technologies. Nous disposons d’un outil d’évaluation exceptionnel (Direction de l’évaluation du Ministère de l’Education), potentiellement bien supérieur à l’outil américain, mais il est utilisé pour réaliser des évaluations longues et massives et les conclusions des études arrivent trop tard, après la bataille.

Il faudrait en fait multiplier les évaluations de type aléatoire (“double aveugle”), réalisées sur de petits échantillons (100 à 500 élèves) pour obtenir des résultats très rapides (en moins d’un an) de façon à orienter réellement les politiques numériques et à dégager un modèle d’enseignement.

Le pays qui réussira le mieux l’intégration des technologies numériques dans l’enseignement n’est pas celui qui investira le plus, mais celui qui évaluera le mieux les politiques.

(4) commentaires pour "Revue de presse d’été sur le tableau interactif (1)"

  1. Comment interpréter ce que vous dites ?
    1. les tbi ne servent à rien et ne sont pas des vecteurs ? alors je passe mon chemin et je ne m’intéresse pas à votre site !
    2. les tbi bien utilisés par des enseignants responsables et lucides sur les bienfaits d’un outil qui appuie leur pédagogie ? mais vous n’êtes pas dans cette optique et alors je considère votre message comme un spam !
    Cordialement

  2. La fonction de l’utilisation du numérique dans l’éducation n’est pas dans une amélioration de la pédagogie (le rapport enseigné/enseignant reste identique) ni d’améliorer la qualité et transmission des savoirs (les savoirs restent des données quantitatives et des accumulations de modes opératoires), mais de créer une dépendance à ces machines. Le Tout Numérique à l’école devient la formation des futurs consommateurs.

  3. Ce n’est pas l’outil qui fait la pédagogie, mais il peut aider certainement.
    Le résultat est nul selon les américains, mais pas négatif, parce que la pédagogie n’a pas changée avec le numérique. Elle est restée la même.
    Nietzsche se plaignait déjà de l’éducation de masse, impersonnelle, abrutissante, du par cœur sans compréhension et à l’époque des châtiments corporels, bref plus de l’élevage que d’éducation.
    Avec le numérique on a maintenant les outils pour personnaliser l’éducation, faut-il encore apprendre à s’en servir. Nous n’en sommes qu’au début, en y réfléchissant on devrait y arriver. Courage !

  4. Effectivement, ce n’est pas parce que l’on fournit aux élèves des outils informatiques qu’ils vont nécessairement apprendre mieux, plus et retenir durablement leurs leçons.
    Et pourtant il existe un outil qui aide les étudiants à mémoriser pour plus longtemps. Les premières études d’ancrage mémoriel débutent au 19ème siècle avec le psychologue Hermann Ebbinghaus qui est considéré comme le père de la psychologie expérimentale de l’apprentissage. Il a très rapidement mis e avant que nous avons tous une courbe de l’oubli et que le fait de ne pas réviser avec avoir reçu une nouvelle leçon, nous perdons 80% de ce que nous avons appris en 1 mois.
    Depuis d’autres études (Taking Memory Tests Improves Long-Term Retention” de Henry L. Roediger, III, etJeffrey D. Karpicke – Washington University in St. Louis ) couplées aux sciences cognitives et neurosciences nous ont permis de développer un outil qui permet de proposer un programme sur-mesure de répétitions espacées d’exercices / tests. Le choix de ces exercices et leurs fréquences sont faits par notre outil et tiennent compte du profil de la personne et de sa cartographie des connaissances au moment t. C’est véritablement du “sur-mesure” pour chaque étudiant.
    Les avantages pour l’utilisateur sont nombreux :
    – mémorise plus vite et plus durablement,
    – possède un programme d’exercices / tests adapté à son profil,
    – reçoit des exercices / tests concentrés sur les difficultés qu’il rencontre,
    – passe moins de temps à apprendre du fait que les exercices / tests sont plus rares pour ce qu’il sait déjà,
    – a accès aux fiches de révision,
    – augmente très sensiblement ses chances de succès lors d’un examen.
    Vous trouverez sur notre site http://www.lamachineareviser.com notre application permettant de réviser et de mémoriser durablement les cours pour les collégiens et les lycéens.
    Sur notre site http://www.domoscio.com, vous trouverez une présentation plus détaillée destinée aux enseignants et aux centres de formation qui désirent utiliser notre outil en tant que complément pour :
    suit en temps réel son groupe d’utilisateurs,
    – être alerté des difficultés rencontrées par un utilisateur donné,
    – posséder les statistiques et alertes pour anticiper les futures difficultés de son groupe,
    – posséder les évaluations nécessaires permettant de mesurer les impacts de la formation,
    – permettre un suivi individualisé et un accompagnement sur-mesure pour chaque personne.

    Jean-François GUYOMARCH
    Resp. Commercial
    DOMOSCIO

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