A Tahiti, les solutions de télé-enseignement eBeam et icole permettent d’éviter l’exil scolaire.

Une quinzaine de bénévoles branchés high-tech se mobilisent pour les enfants de Takaroa. Touchés par le sort des enfants de 10 ou 11 ans forcés à quitter leurs familles, ils veulent créer une salle de classe à distance pour leur permettre de rester dans leur île natale quelques années de plus.

Ils sont 15 professionnels de l’informatique, des réseaux ou de l’enseignement, avec un point commun : ils ont du cœur. Après avoir vu un reportage télévisé sur le sort des enfants de Takaroa, condamnés à l’exil dès la fin de l’école primaire pour aller au collège à Tahiti ou à Manihi, Karl s’est senti obligé de faire quelque chose : “Ca m’a pris au cœur, je ne pouvais pas rester les bras croisés. Je suis parent. Voir des enfants les larmes aux yeux, obligés à quitter leurs familles, ça m’a révolté”, nous explique-t-il.

La suite de cet article (source: Tahiti Infos, via notre partenaire exclusif à Tahiti, Inter’action)

Ne pas y perdre son Grec, ni son Latin.

De telles solutions, s’il y avait la moindre volonté politique de le faire, pourraient être expérimentées pour sauver l’enseignement des langues anciennes et des langues “rares”. Il suffirait de créer dans des établissements proches une salle de cours “à distance” (téléprésence) pour faire communiquer par vidéo des petits groupes avec un professeur (physiquement présent dans l’un des groupes). Le professeur pourrait se déplacer d’établissement en établissement selon les semaines de façon à garder un lien “affectif” avec ses élèves – ce lien, qui entretient de façon vitale le désir d’apprendre, est malheureusement négligé par 99% des méthodes dites d’e-learning (formation à distance). De telle salles ne coûtent plus cher, ni en investissement, ni en coûts de fonctionnement. Ainsi, 3 collèges proches ayant chacun 4 candidats en Grec peuvent créer une classe de 12 élèves.

Les professeurs prêts à s’investir pour lutter contre la barbarie, dans tous les sens du terme, qu’introduit la réforme du collège, sont nombreux. Du coeur, de l’audace, de la bonne volonté et l’Education Nationale est sauvée !